Des mondes meilleurs | Rencontre d’Arles | 2017

Une installation présentée par le Musée de l’Elysée et la formation supérieure en photographie du CEPV

La formation supérieure en photographie et le Musée de l’Elysée se sont associés à l’occasion des Rencontres d’Arles 2017 pour marquer leur engagement dans la création photographique contemporaine. A l’Espace nonante-neuf, ils ont donné ensemble une nouvelle dimension à l’installation Des mondes meilleurs, présentée pour la première fois lors du Festival Images Vevey 2016. Les projets des huit nominés de l’édition 2016-2018 du Prix Elysée y sont entrés en parfaite résonance avec les propositions des étudiants de la formation supérieure en photographie, autour du thème partagé de l’utopie. Ainsi, ce ne sont pas moins de 28 artistes au total qui, situés à différents moments de leur carrière respective, ont invité les visiteurs à regarder le monde différemment, le temps d’une immersion complète dans une œuvre.

L’installation Des mondes meilleurs est née d’un questionnement autour de la notion d’utopie, qu’elle soit celle des territoires imaginaires ou tangibles. Sa scénographie singulière proposait au visiteur, une fois parvenu au coeur de la structure, de manipuler un tableau de commande à sa guise, pour osciller entre les multiples projets du CEPV ou du Prix Elysée, et de se confronter ainsi, au fil des univers dans lesquels il se trouvait plongé, à sa propre définition de l’utopie.

Pour Des mondes meilleurs, les étudiants ont été invités par Virginie Otth et Mathieu Bernard-Reymond, photographes et enseignants, à élaborer leur vision individuelle de l’utopie lors de workshops menés par des auteurs issus d’horizons multiples : Valérie Belin, Stefan Burger, Oliver Chanarin, Donigan Cumming, Joan Fontcuberta, Claus Goedicke, Anne Golaz, Patrick Hari et Reiner Riedler.

Que les approches adoptées par les étudiants aient été de l’ordre de la fiction – élaborant des mondes décalés ou des environnements vierges –, de la collecte d’indices irréfutables de l’existence de mondes meilleurs dans le quotidien, de l’usage de l’acte photographique pour réenchanter le visible, ou de concepts visant à démontrer que les moyens de perception offrent des espaces où se réinventer, elles suggéraient chacune de chercher l’utopie à l’aide d’expériences à la fois intimes et concrètes, en contact avec le réel.

En lien sensible avec ces démarches, est née au final une installation collective lors d’un atelier mené par les architectes Leopold Banchini et Daniel Zamarbide ; elle se voulait à la fois approche tangible et démultipliée de l’utopie, expérience immersive pour le spectateur, et peut-être même rêve éveillé.

Les auteurs :

Nominés du Prix Elysée : Isabelle Blanc et Olivier Hilaire / Elina Brotherus / Matthias Bruggmann (Lauréat) / David Jiménez / Sofie Knijff / Jim Naughten / Emeka Okereke / Robert Zhao Renhui

Etudiants du CEPV : Maude Comte / Valentin Faure / Matei Focseneanu / Charles Frôté / Morane Grignon / Elena Hasse / Lea Kunz / Youqine Lefèvre / Cécile Monnier / Alessia Olivieri / Marta Panzeri / Neige Sanchez / Aurélie Schopfer / Lucas Seitenfus / Céline Simonetto / Aline Staub / Arnaud Valente / Anaïs Weber / Annabelle Zermatten / Eva Zimmerli

Scénographie : Leopold Banchini et Daniel Zamarbide / Adrien Moretti

Technique et montage : Mathieu Bernard-Reymond, Olivier Cablat, Morane Grignon, Lea Kunz, Virginie Otth, Daniel Tamburrino, Lucas Seitenfus, Olivier Steiner, Annabelle Zermatten